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le coffre de Scrat et Gloewen, couture, lecture, DIY, illustrations...
litterature francaise
2 avril 2014

Autre-Monde, Tome 2 Malronce de Maxime CHATTAM - Avis littéraire

Aujourd’hui, je vais vous parler de Malronce, le deuxième tome de la saga Autre-Monde écrite par Maxime CHATTAM. J’avais vraiment aimé le premier et je suis bien contente d’apprendre la suite de l’histoire!
nb : J’essaye de rattraper mon retard au niveau chronique pour tenir nos bonnes résolutions littéraires!

Autre Monde Tome 2 Malronce de Maxime CHATTAM - Petit Format

* * * Attention cet article chronique le deuxième tome de la saga Autre-Monde et peut donc contenir des spoilers sur le premier tome. * * * Retrouvez la chronique du premier épisode l'Alliance des trois en cliquant sur le lien. * * *

  

J’ai lu le livre il y a un moment déjà et j’avais un peu oublié les évènements. Heureusement, le livre est bien fait ! Après un bref prologue nous offrant un aperçu des ennemis, nous retrouvons nos trois amis, Matt, Tobias et Ambres, dès le premier chapitre qui va nous rappeler les événements marquants du tome 1. Formant l’Alliance des trois et accompagnés de la chienne Plume, ils ont quitté l’île au Manoir, les autres Pans et se dirigent maintenant vers le Sud pour découvrir ce qui s’y trame.

Le résumé est mixé avec l’action et passe tout seul sans aucune lourdeur. L’altercation, les Pans, les Cyniks, les Longs Marcheurs, les Echassiers, le Raupéroden et bien d’autres mots reprennent sens dans notre esprit en très peu de temps.

Comme le premier tome, ce livre est rythmé. Il y a beaucoup d’action et de découvertes, on rencontre d’autres individus et de nouveaux territoires et on ne s’ennuie pas une seule seconde. D’ailleurs, je l’ai lu d’une traite.

J’ai cependant trouvé un peu rapide certains passages qui auraient mérité d’être creusés un peu plus.

Spoiler tome 2 :
Par exemple chez les Chloropanphylles. J’ai été déçue par la découverte (avec trop de facilités) du fameux « secret » dont je ne voyais d’ailleurs pas trop l’intérêt mise à part un moyen de faire partir les trois de la cité. Cette idée me parait un peu brouillon ou survolée. ///

Nos trois héros sont toujours aussi attachants et j’ai aimé le fait qu’ils se questionnent et qu’ils soient remis en questions.

La fin est mouvementée et les nombreux mystères qui planent ouvrent sur le troisième tome et nous donne envie de connaître la suite !

Autre Monde Tome 2 Malronce de Maxime CHATTAM - Grand Format

En bref, un tome assez palpitant et une lecture agréable. Comme le premier, je vous conseille ce second volet si vous aimez ce genre de lecture.

Voir aussi la chronique de l'Alliance des trois (Autre-Monde, Tome 1)
   

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

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12 mars 2014

Druide de Oliver PERU - Avis littéraire

Nouvelle chronique littéraire du jour : Druide d’Oliver PERU. Ce livre de Fantasy m’a été offert par le papa Noël Ambre que je remercie encore une fois!

Druide d'Oliver PERU dans le Coffre de Gloewen et Scrat
En version poche chez J’ai Lu, ce livre compte 602 pages.

Pour entrer directement dans l’ambiance et dans ce nouvel univers, l’auteur a choisi de nous présenter en premier lieu le Pacte Ancien :

LE PACTE ANCIEN

De ce jour et jusqu’à la fin des temps, nous, rois d'une nouvelle ère, promettons de toujours obéir aux lois de ce pacte. Et à genoux, nous implorons nos fils, les fils de nos fils et tous nos descendants de défendre ces paroles.

Inviolable est la forêt.
Jamais ses frontières ne seront menacées.
Ni les flammes, ni l’acier d’aucune bannière
ne se dresseront à ses portes.
Elle n’appartient qu’aux seigneurs druides.
Ils en sont les gardiens.
Par la voix et le poing, ils ont tous droits
en leur vert royaume.
L’ennemi de la forêt est l’ennemi de tous.

Les seigneurs loups et corbeaux, amis de hommes,
unissent la forêt et le Monde.
Les seigneurs cerfs et ombres, amis des hommes,
unissent l’Arbre-vie et la forêt.
Les hommes, amis des druides,
jurent de respecter ce pacte.
Qu’il soit roi ou servant, fou ou sain d’esprit,
fort ou faible, nul n’est au-dessus de ces mots.

 

(Oliver PERU – Druide)

Ce Pacte définit la règle primordiale de la société et est donc la base du livre.
 

Au début du livre, on trouve également une carte des lieux. Placée sur une double-page dans l'édition de poche J'ai Lu, celle-ci est mal faite car, n’étant pas coupée en son milieu, on trouve des éléments en double (et j’avoue que je n’ai pas tout de suite tilté). C’est peu pratique, jugez par vous-même :

Plan de Druide - Oliver PERU - J'ai Lu

 L’histoire :

Le livre  commence avec Maître Obrigan Yslain, un serviteur de la forêt dont le visage est tatoué de quatre griffures verticales indiquant son appartenance à l’Ordre des Loups. Le druide se rend à la forteresse de Wishneight pour enquêter sur le drame violent et sanguinolent qui s’y est déroulé la veille. Il va devoir élucider les circonstances du crime pour tenter de préserver une paix plus que fragile dans les royaumes du Nord.

 

Mon ressenti :

On sent par la tournure des phrases et le vocabulaire employé que ce n'est plus de la littérature jeunesse. Cela reste tout de même léger. Pas d’introduction trop longue, la mise en place du décor se fait parallèlement à l’action. On entre directement dans le vif du sujet : le crime perpétré à la forteresse du Wishneight.

La lecture de ce roman est très agréable et j’ai adoré les personnages. On apprend à les découvrir et à les connaître, on les voit évoluer en bien ou en mal, on voit leur dualité et leurs doutes et on comprend leurs motivations. J’ai beaucoup apprécié la place importante faite aux relations entre les divers personnages.
 

L’histoire est super bien ficelée, un peu à l’image des policiers. Des événements ou des faits qui nous ont semblé anodins dans un premier temps se révèlent être importants pour la suite. L’auteur nous fait nous poser des questions, on essaye de comprendre le fin mot de l’histoire qui n’est pas vraiment comme on l’imagine. Le  combat y a également une place notable avec de belles descriptions telles que l’on s’y croirait. On sent le stress monter en nous au fil des mots. Va-t-on s’en sortir ?

Si vous lisez le livre (faites-le) vous saurez que les choses pressent. Cela ajoute à ce stress. On ressent le poids du temps comme une course contre la montre. Le danger est omniprésent et la menace plane.

 

En Bref, Druide est un roman de Fantasy que je vous conseille (surtout si vous n’avez pas envie de vous engager dans une saga car c'est un tome unique). Il n’est pas dans mon Top Ten Tuesday mais il est quand même très bien placé! Une chouette lecture, merci Ambre!

 


La Couverture de Druide chez Gloewen et ScratNb : C’est Oliver PERU en personne qui a réalisé l’illustration de la couverture! Son nom c'est Olivier PERU (avec un "i"). Il a anglicisé son prénom pour se démarquer des autres choses qu'il a fait avant (ou alors pour que son roman ait plus de chance de s'exporter mais *chut* faut pas le dire) car il en a fait le bougre! Illustrateur, scénariste et dessinateur de BD, scénariste ciné et tv, romancier... Tu cliques ICI pour voir son site et sur l'image pour l'aggrandir.

 

Nb : Oliver PERU sera présent au festival Zone Franche : Littérature de l'imaginaire qui se déroulera à Bagneux (région parisienne) les 4,5 et 6 avril 2014. L'entrée est gratuite. Pour plus d'infos, tu cliques ICI.

Le Festivel Zone Franche 2014 chez Gloewen et Scrat

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

13 février 2014

Et soudain tout change de Gilles LEGARDINIER - Avis littéraire

Encore un livre! Eh oui, je continue mes chroniques littéraires (c'est que j'ai des bonnes résolutions à tenir moi)!!

Ici encore, merci à Papa Noël! Aurait-il lu cette chronique et vu à quel point le roman « Demain j'arrête » a été un coup de cœur pour moi? En tout cas, il a fait une bonne pioche car j’ai été vraiment ravie de le découvrir au pied du sapin!!

Et encore plus ravie de le lire…

 

Bon, allez! Je me lance! Il s’agit de   Et soudain tout change   de Gilles LEGARDINIER (retenez bien ce nom c’est moi qui vous le dit).

Et soudain tout change de Gilles LEGARDINIER dans le coffre de Gloewen et Scrat

 

Extrait 1 :

Pourtant, ce n’est pas son nom le pire, c’est sa tête. Ce n’est pas qu’elle soit moche, mais je parie qu’elle se prépare sans même se regarder dans une glace. C’est peut-être un vampire. Cela expliquerait qu’elle soit incapable de se voir dans un miroir. C’est sans doute pour cela que, régulièrement, ses boutons de gilet son décalés. Ce matin, je pense qu’elle s’est en plus maquillée dans un train qui déraillait. Pour venir, elle est passée par la Cordillère des Andes, et la voie s’est effondrée parce que Léo et Axel ont fait sauter un pont. Seule rescapée : Mme Gerfion et sa tête d’épouvantail.

(Gilles LEGARDINIER – Et soudain tout change)

 

  • Si vous voulez quelque chose de frais : allez-y!
  • Si vous voulez rigoler : allez-y!
  • Si vous voulez de l’émotion : allez-y!
     

  L’héroïne de ce roman est une jeune fille comme les autres, peu sûre d’elle et qui se pose 35 000 questions. Elle se prénomme Camille et est au lycée en classe de terminale. Elle a une bande de copains très complices et soudés qui se connaissent depuis toujours. A quelques mois du bac, ils vont vivre des choses vraiment fortes qui vont les changer et les grandir.

La vie n’est pas toujours rose mais qu’est-ce qu’elle est belle! (Oui, je suis ressortie de cette lecture en gros Bisounours !^^)

Je n’avais pas pris connaissance du 4ème de couverture et lorsque j’ai lu qu’il s’agissait de lycéens,  j’ai eu peur d’avoir du mal à m’identifier. Que nenni! Ce roman vous transporte. Gilles Legardinier est un magicien des mots et il sait toucher juste.

Chacune de ses pages est remplie d’émotions, l’écriture est fluide et ses personnages ont l’air tellement vrai que j’ai l’impression de les avoir tous déjà rencontré! Un vrai délice!

Par contre je n’aurais pas dû commencer à le lire avant d’aller me coucher car il m’a été impossible de le lâcher! Ah ah!

 

J'aime sa façon de traiter les choses et de se fondre dans les personnages, on a l'impression qu'il a vraiment vécu toutes ses choses, qu'il est à la fois adolescente, prof, maman ou encore papi. J’aime sa philosophie et sa manière de nous faire réfléchir aux choses simples de la vie.

 

En bref, je conseille à tous ce bouquin ! Une histoire actuelle, touchante et avec beaucoup d’humour!
 

Extrait 2 :

C’est vrai, répond M. Rossi. Vous n’avez pas non plus demandé à naître, ni à être un garçon ou une fille, ou à grandir dans ce pays plutôt qu’un autre. Forts de ce constat, vous en arrivez à votre premier choix de la vie : soit vous vous considérez comme des victimes de ce qui vous est imposé, soit vous vous demandez ce que vous allez en faire. Quelle place voulez-vous tenir ? Que demandez-vous à ce monde ? Quelle sera votre contribution ? Et ces questions, vous devez vous les poser maintenant. C’est à votre âge que tout se joue. Si vous êtes capables de voir ce qui ne va pas, vous êtes probablement capables de l’améliorer.

(Gilles LEGARDINIER – Et soudain tout change)

J'espère que ça vous a donné envie! :-) Maintenant, j'ai hâte de me mettre à lire « Complètement cramé » que le Papa Noël m’a aussi apporté (et apparemment plusieurs de ses lutins avaient eu la même idée! merci!)
 


Bonus/clin d'oeil : You're Nobody til Somebody Loves You
Il y a de nombreux interprètes différents (voir ici)
J'ai choisi celle-ci car en plus elle est drôle!

  

Si vous avez aimé ce livre, retrouvez nos chroniques du même auteur :

   

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

12 février 2014

Kaleb, saison III : Tout est bien qui finit mal de Myra ELJUNDIR - Avis littéraire

Après la chronique du tome 1 : C'est si bon d'être mauvais, après la chronique du tome 2 : le mâle dans la peau, voici venir… la chronique du tome 3! Quelle originalité! Ben oui, je l’ai lu dans la foulée.

Je veux bien sûr parler de la trilogie Kaleb écrite par Myra ELJUNDIR.

 

Publié aux éditions Robert Laffont, ce troisième et dernier volet compte 440 pages et s’intitule :

Tout est bien qui finit mal.

Kaleb saison 3 de Myra Eljundir dans le coffre de Gloewen et Scrat

 

 

Attention spoilers! =>  Cette chronique devoile des informations des tomes 1 et 2.
Si vous n'avez pas lu le tome 1, rendez-vous: Chronique : Kaleb - saison I de Myra ELJUNDIR.
Si vous n'avez pas lu le tome 2, rendez-vous :Chronique : Kaleb, saison II : Le mâle dans la peau de Myra ELJUNDIR.

 

 

   Six mois ont passé depuis que Kaleb a appris que son Amour Abigail porte son enfant. Nous avons laissé le jeune homme en compagnie des autres EDV tandis que la rousse flamboyante partait avec le colonel Bergson.

C’est donc avec une énorme envie de connaître la suite que je me suis jetée sur ce dernier volume.
 

Celui-là est un peu différent des autres puisqu’il va nous permettre de lire le fameux Livre du Volcan en alternance avec l’histoire de Kaleb.  C’est d’ailleurs principalement l’Histoire de ce livre qu’il va relater.  En même temps que le jeune garçon, on va tout apprendre et tout comprendre. De son passé à l’origine des EDV et des sentinelles, les pièces du puzzle vont se mettre en place petit à petit jusqu’à l’affrontement final.

J’ai adoré le récit de ce livre tellement fondamental pour cette trilogie. Il est présenté comme une légende. On est simple spectateur et pas du tout dans le feu de l’action comme lorsque l’auteur nous parle de Kaleb ou du présent. On n’a pas vraiment l’impression de les vivre ou, du moins, pas de la même manière. Cela m’a donné l’impression de regarder les faits passés à travers une boule de cristal.

Je préfère lorsque de Myra Eljundir utilise ce style d’écriture. Il me parait moins simplet et dérangeant.

 

Dans la lignée des deux premiers tomes, nous allons de surprises en révélations pour des choses que nous n’aurions pas imaginées. On aime ou on déteste les personnages mais ils ne laissent pas indifférents.  Je l’ai trouvé beaucoup plus simple à suivre avec moins de secrets « semi-divulgués ».

L’auteur continue cependant de nous manipuler à sa guise. La méthode est un peu différente car elle va, en quelque sorte, nous offrir deux lectures d’un évènement. Les personnages ont pas mal de choses à cacher et jouent des doubles-jeux. Elle nous relate l’évènement une première fois, plein de suggestions, nous laissant l’interpréter à notre manière et lorsqu’on croit avoir tout cerné, elle nous l’expose différemment par les yeux d’un autre personnage et, là, tout change.

 

En lisant les premiers tomes, je me suis demandée pourquoi avoir choisi de diviser l’histoire en trois livres. La trilogie finie, ayant plus de recul, je me suis rendue compte que chacun des trois volets avait son style bien particulier et sa propre histoire bien que l’ensemble soit dans la même continuité. Parmi les trois, c’est sans conteste ce dernier volume que je préfère.

 

Bref, un dernier volet à la hauteur de mes attentes avec des surprises et des clins d’œil que je vous laisse découvrir par vous-même. N’attendez plus pour le lire!

Comme les deux premiers volumes, ce troisième tome est déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans. Voir mon avis: Chronique : Kaleb - saison I de Myra ELJUNDIR.

 

Bonne lecture à tous!Signature Gloewen

11 février 2014

Kaleb, saison II : Le mâle dans la peau de Myra ELJUNDIR - Avis littéraire

Souvenez-vous, il y a peu je vous parlais d’un des livres que Papa Noël m’a apporté au pied du sapin. Il s’agissait du premier tome de Kaleb : C’est si bon d’être mauvais écrit par Myra Eljundir.

Eh bien, il a de nouveau craqué puisqu’il m’a offert des deux tomes suivants de cette trilogie. Mais c'est fini Noël, non?
  

Aujourd’hui, je vais donc vous parler du deuxième volet :
 

Kaleb, tome 2 : Le mâle dans la peau

Paru aux éditions Robert Laffont en 2013, ce deuxième volume compte 320 pages
soit 120 pages de moins que le premier.

Kaleb saison II Le mâle dans la peau de Myra ELJUNDIR

 

 

 

Attention spoilers! =>  Cette chronique devoile des informations du premier tome.
Si vous ne l'avez pas lu, rendez-vous ICI.

 

 

 

   L’histoire commence. Kaleb est dans un avion, il survole l’Islande, le pays d’origine de sa mère. Il découvre ce pays vu du ciel et va bientôt atterrir.

Avant d’en savoir plus, l’auteur nous offre un flash back. Que s’est-il passé depuis que nous avons laissé le jeune homme?

   Souvenez-vous, à la fin du premier tome, nous quittions un Kaleb que plus rien de retenait en France et bien décidé à retrouver sa mère et ses origines. Il se dirigeait vers l’Irlande sur les conseils d’Abigail dans le but de rejoindre un groupe d’EDV planqués et, surtout, la jolie rousse qui a hanté ses rêves.

Ici,  on se replonge tout de suite dans l’action, retrouvant avec bonheur les aventures du garçon. Myra Eljundir nous fait pas mal de rappels concernant les événements du premier volet. Ils sont très appréciables, surtout si ça fait longtemps que l’on a lu le bouquin, et passent tous seuls.

On va apprendre à connaître plus intimement les personnages déjà rencontrés dans la partie précédente : Kaleb bien sûr, Abigail, le colonel Bergson et d’autres dont on n’aurait pas pensé qu’ils auraient une telle importance. On va pouvoir mieux les cerner, comprendre leurs choix et les apprécier…  ou non! Puis, on va également découvrir de nouveaux personnages mais, là, je vous laisse la surprise.

Personnellement, j’aime beaucoup Kaleb mais, bon ou mauvais, qui est-il vraiment? Comment va-t-il tourner?
 

Tout au long de l’histoire, nous apprenons énormément de « secrets » plus ou moins importants, des intentions ou des actes cachés des divers personnages. Pour nous les présenter et créer un suspense (et l’envie de savoir plus), l’auteur nous les présente morceau par morceau et, pour utiliser l’expression consacrée, elle en dit trop ou pas assez! C’est d’ailleurs un des petits bémols que j’y verrai : Il y en a vraiment beaucoup!!! C’est embêtant dans le sens où on peut être obligé de relire les passages pour être certain d’avoir tout compris et savoir qui est quoi. Ça peut vite devenir agaçant...

Comme dans le premier tome (c'est si bon d'être mauvais), j’ai grandement apprécié le jeu sur le bien et le mal. La frontière est mince et on ne sait pas trop où elle se situe. On ne sait pas dans quels camps sont les gens. Est-ce qu’ils jouent un double (ou un triple?) jeu? On ne sait pas trop qui croire, on est un peu perdu comme les personnages qui naviguent dans le brouillard. On pense avoir compris certaines choses et, dans le chapitre suivant, tout bascule pour une version à laquelle nous n’aurions pas pensé. En gros, on se fait manipuler comme des bleus et ça nous plait!

Le style est toujours aussi simple avec un côté "jeunesse" assez déstabilisant par rapport aux propos mais on l'oublie très vite car l'histoire nous emmène complètement.

 

En bref, un deuxième tome dans la lignée du premier et que j’ai dévoré en une seule fois. Je vous le conseille. J’accroche beaucoup à cette histoire, elle est bien trouvée! Maintenant, je n’ai qu’une hâte : connaître la suite car la fin nous laisse… sur notre faim!

Comme le premier volume, ce deuxième tome est déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans. Voir mon avis ICI.

Retrouvez également le troisème tome : Kaleb, saison 3 : Tout est bien qui finit mal - Myra ELJUNDIR

Bonne lecture !Signature Gloewen

 

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7 janvier 2014

Kaleb - saison I de Myra ELJUNDIR - Avis littéraire

Je vais vous parler, aujourd’hui, d’un livre que le Papa Noël m’a apporté au pied du sapin. Il s’agit de Kaleb de Myra ELJUNDIR et il est inscrit "saison I" ce qui présage d’autres livres à suivre.

Ce que j’aime bien avec les livres que l’on reçoit en cadeau, c’est que ce ne sont pas souvent des livres vers lesquels on aurait été attirés soit-même et j’avoue qu’ici la couverture ne me fait aucun effet positif…

Bref, paru aux éditions Robert Laffont en 2012, ce roman de 440 pages est suivi de deux autres saisons qui, après recherches, se sont révélées déjà éditées puisqu’elles étaient en vente pour les fêtes.

Kaleb saison 1 de Myra Eljundir dans le coffre de Gloewen et Scrat

 

Je classerais ce livre comme un thriller fantastique. Il est déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans, ce qui peut se comprendre car il y a quelques scènes un peu violentes et quelques scènes de sexe. En lisant la mise en garde sur le livre, mon enthousiasme a été légèrement refroidi car je m’imaginais quelque chose de vraiment trash ce qui n’est pas tout à fait le cas. Cependant, ce livre ne s’adresse pas aux plus jeunes.

   Kaleb est un adolescent qui vit avec son père car sa mère est morte lorsqu’il était bébé. Durant toute sa vie, ils n’ont cessé de déménager, ne restant jamais plus de deux ans au même endroit. Ils ont vécu principalement aux Etats-Unis mais, depuis peu, sont de retour au pays d’origine du père : la France.
  A 19 ans et comme beaucoup de jeunes, Kaleb subit de nombreux changements aussi bien dans son corps que dans son caractère. Petit à petit, il va également se découvrir un don d’empathie, c’est-à-dire la capacité de ressentir ce que les gens ressentent. Plus ce don devient fort et plus l’empathe peut influencer les autres. C’est le gros dilemme pour Kaleb : va-t-il s’en servir pour faire le bien ou pour faire le mal? Peut-il lutter contre sa nature?

En commençant la lecture de ce roman, je me suis trouvée déstabilisée par le style d’écriture assez simple de l’auteur. C’est un style qui fait très « jeunesse » pour des propos qui ne le sont pas vraiment.
J’ai également trouvé la police d’écriture un peu trop grosse, du coup, les 440 pages sont un peu exagérées, mais ça c’est plutôt un problème d’édition!

Très vite, je suis passée au dessus de ça car l’histoire est très prenante. Je trouve le personnage principal très attachant avec toutes les questions qu’il se pose et ce qui lui arrive. Nos sentiments envers lui font le yoyo sitôt que l’on pense qu’il penche du bon ou du mauvais côté. Un peu comme Docteur House, s’il est mauvais, on lui voit tout de même un bon fond à l’intérieur. De manière générale, on s’attache facilement aux personnages même si ceux-ci ne sont qu’éphémères par rapport à l’histoire.

! Si vous ne voulez vraiment aucun spoiler, ne lisez pas le rectangle ci-dessous et courrez acheter le livre. Sinon, ce que je vous y raconte vous l'apprenez au début du roman donc ce n'est pas un vrai spoiler!

   Vous l’avez compris, les empathes sont potentiellement dangereux comme tous ceux qui ont un don. Depuis des siècles, une organisation s’est créée pour les surveiller. Dans le livre, cette organisation est la force opposée. On ne sait pas dans quel « camp » est Kaleb et on ne sait pas vraiment non plus dans quel camp elle est. Où est le bien? Où est le mal?

J’ai  beaucoup apprécié le suspense créé par toutes ces inconnues et cette histoire qui n'est pas toute tracée. Kaleb est-il bon ou mauvais? Dans quel « camp » sont les personnages qui apparaissent au fur et à mesure de l’histoire?

L’auteur n’a pas choisi de raconter uniquement le point de vue de Kaleb. Selon le chapitre ou le paragraphe, on apprend l’histoire, les pensées ou les sentiments des divers personnages. Petit à petit, on pourra faire des « liens » entre eux et leur imaginer un « camp ». De plus, le lecteur sait des choses que les personnages ignorent, ça permet de faire monter un peu la tension.

Jusqu’à la fin du livre on va de révélation en révélation. Il m’a plutôt fait l’effet d’une introduction, comme si l’histoire allait commencer maintenant, dans les prochains livres.

En bref, une histoire prenante et originale, différente de ce que j’avais imaginé. Le livre se lit très vite et facilement et donne envie de savoir la suite.
  

Retrouvez nos chroniques sur les deux autres tomes de la trilogie :

 

 

Malheureusement pour moi, je suis retournée en Angleterre la suite va donc attendre un peu!

Bonne lecture!!Signature Gloewen

 

29 novembre 2013

Une part de ciel de Claudie GALLAY - Avis littéraire

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un livre que j'ai lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2013 de Priceminister. Le principe est est simple, on reçoit un livre de la rentrée littéraire que l'on a choisi et on en fait une critique sur notre blog.

les matchs de la rentrée littéraire 2013

Je remercie donc le site Priceminister et les éditions Actes Sud pour m'avoir fait parvenir le roman "Une part de ciel" de Claudie GALLAY.

Une part de Ciel de Claudie GALLAY
Editions Actes Sud Grand Format - 448 pages.

Pour commencer, je dois dire que j'ai été agréablement surprise quant à la qualité de l'ouvrage. Le livre est recouvert d'une couverture toute douce, très agréable au toucher.


Je n'avais jamais entendu parler d'aucun des livres proposés par Priceminister. Je me suis donc laissée séduire par la magnifique couverture et le titre qui laisse rêveur pour un roman de saison puisqu'on approche des fêtes de fins d'années. Voici donc ce que j'en ai pensé, ma chronique sans spoiler :

 

L'histoire :

On est au début du mois de décembre, une femme, Carole rejoint la vallée de son enfance. Elle y retrouve son frère et sa sœur qui y vivent car tout trois ont reçu une boule à neige. Ce fameux objet annonce le retour prochain de Curtil, leur père. Très vite, on apprend que, depuis leur enfance, c'est une habitude chez Curtil : souvent absent pour des périodes plus ou moins longues, il part on ne sait où sans prévenir et notifie son retour par une boule à neige envoyer par la poste. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient plus eu de ses nouvelles, ils vont donc l'attendre, ensemble...

Ce roman raconte un fragment de vie. Il est écrit à la première personne et les phrases sont courtes et simples. L'auteur décrit tout ce que le personnage voit, tous les petits détails, tout ce qui l’entoure. On pourrait même parler d’énumérations. Chaque chapitre de cette histoire est un jour différent.

 

L'extrait :

Il s’agit des trois premiers paragraphes du roman :

Lundi 3 décembre

On était trois semaines avant Noël. J’étais arrivée au Val par le seul train possible, celui de onze heures. Tous les autres arrêts avaient été supprimés. Pour gagner quelques minutes au bout m’avait-on dit.
C’était où, le bout ? C’était quoi ?
Le train a passé le pont, a ralenti dans la courbe. Il a longé le chenil. Je me suis plaqué le front à la vitre, j’ai aperçu les grillages, les niches, les chiens. Plus loin, la scierie sombre et la route droite. Le bungalow de Gaby, la boutique à Sam, les boîtes aux lettres sur des piquets, le garage avec les deux pompes et le bar à Francky.

(Claudie GALLAY – Une part de ciel)

Mon avis :

Pour moi, ces énumérations créent un sentiment de malaise, une impression de grisaille, d’humidité et d’ennui. J’ai mis du temps à m’y habituer car je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire puis, je me suis rendue compte que ça correspondait parfaitement à l’ambiance de l’histoire.

 

Ce qui m’a perturbé, surtout dans la première moitié, c’est que je ne voyais pas d’intrigue à l’histoire. Je ne me posais aucune question sur les personnages ou sur ce qu’il allait se passer. J’ai passé beaucoup de temps à attendre que l’histoire démarre puis, j’ai réalisé que Carole aussi attendait. Pas la même chose, bien sûr, elle attendait son père. Il doit venir, il va arriver, mais quand ?

Au fur et à mesure, on s’aperçoit que le personnage principal se pose des questions sur sa vie, son rapport avec les autres. C’est un personnage torturé et, dans un sens, le livre lui correspond bien. Toutes ces énumérations et tous ces détails, c’est ainsi qu’elle est.

 

J'avoue ne pas avoir vraiment accroché à ce roman car je l'ai trouvé très lent. Pas seulement des longueurs par moment mais la même vitesse de croisière tout le long. C’est vraiment ce qui m’a embêté. De plus, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages à part au petit Marius (ou alors un peu aux 150 dernières pages mais sur 448 pages ça ne fait pas beaucoup). Cela m’a posé des problèmes pour la lecture car rien ne me poussait réellement à lire la suite.

 

Je n’ai pas apprécié la lecture de ce roman car je l’ai trouvé laborieux à lire (comme je viens de vous l’expliquer juste au dessus) mais il me semble qu'il doit être ainsi parce que, dans un sens, Carole rame et que pour elle aussi c’est laborieux.

C’est étrange mais, selon moi, ce style colle tout à fait à l'histoire et aux personnages, je trouve que c'est super bien trouvé. Même la façon dont se termine l’histoire, elle ne me plait pas non plus mais reste cohérente avec tout le reste.

 

En bref :

Vous l’avez compris, ce livre ne m’a pas vraiment plu mais je crois que ça tient plus du style de l’histoire qui ne me correspond pas. Il vaut mieux savoir à quoi s’attendre avant de le lire et être prévenu de la lenteur.

Et, puisqu’il faut donner une note pour le classement de Priceminister, je lui mettrais un 11/20.

 

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

18 septembre 2013

Demain j'arrête de Gilles LEGARDINIER - Avis littéraire

Je vais vous parler aujourd’hui du dernier livre que j’ai lu, un véritable coup de cœur! Il s’agit du roman «Demain j’arrête» de Gilles LEGARDINIER.

Je ne savais pas qu'il avait ecrit
autant de livres et de senarios
(voir wiki ici)

Comme je vous l’ai déjà dit, pour choisir un livre à lire, je me fie souvent à la couverture. Oui, je sais, c’est parfaitement subjectif. Mais, que voulez-vous? Le nombre de livres à notre disposition est tel qu’il faut bien trouver un moyen de les sélectionner! Pour moi, c’est principalement la couverture et/ou le titre.

Demain j'arrete de Gilles Legardinier dans le coffre de gloewen et scrat

Dans ce cas précis, les deux ont joué!! Un chat avec un bonnet péruvien, ça intrigue quand même! Et ce titre, «Demain j’arrête», il est très parlant, non? Qui n’a jamais utilisé cette expression? Et dans quel contexte? Un titre comme celui-là annonce la couleur et on n’est pas déçu !!

L’héroïne de ce roman, car c’est une fille, s’appelle Julie Tournelle. Elle est une sorte de mélange entre Bridget Jones et Amélie Poulain. Ecrit à la première personne, il nous permet « d’entendre » très régulièrement ce que la demoiselle pense. C’est un véritable plus pour l’histoire car cela apporte énormément d’humour. Julie a des répliques très sarcastiques mais en jeune fille raisonnable (ou pas) se contente de les penser.

L'Histoire : Julie, 28 ans, nous raconte le truc le plus stupide qu’elle a fait de toute sa vie et elle en a fait un paquet de trucs stupide! 

 

Est-ce-que c’est parce que cet humour est vraiment tordant ou parce que j’ai le même que j’ai ri aux éclats durant la lecture ? Je ne sais pas, sûrement un peu des deux ! Les situations sont très cocasses, on dirait presque un sketch !!! J’imagine parfaitement des humoristiques décrire ces diverses scènes dans leur one-man-show. Un peu à la Florence Foresty !

De plus, ce roman est bien ancré dans son époque, il y a de nombreuses références (livres, musiques, films, personnages célèbre, etc…). Cela permet de le rendre proche de nous. Il regorge de minis anecdotes et de situations désopilantes que l’on côtoie régulièrement. Les personnages sont attachants et nous paraissent familiers, on s’y reconnait facilement.

Demain j'arrete de Gilles Legardinier - edition de noel - dans le coffre de gloewen et scratEdition de Noël

J’ai beaucoup aimé le fait que les mots ou expression employés soient extrêmement bien choisis. On ne peut pas les remplacer par d’autres, elles collent précisément avec le contexte. Cette justesse dans les termes et les tournures m’a parfois rappelé les textes de Renaud ou de Yves Jamait.

J’ai également beaucoup apprécier les réflexions sur la vie et le monde qui nous entoure.

 

En bref, un livre touchant et drôle à la fois, j’ai versé ma petite larme et beaucoup ri. La dernière page est tournée et je ne suis plus tout à fait la même. L’histoire n’est pas extraordinaire. Elle est simple, elle est fraiche, elle est juste comme il faut. C’est un livre que je vous conseille très fortement et que je vais aller porter à ma maman dès que possible!

ps: Merci à Belykhalil qui m'a
offert ce livre dans le cadre du
swap dont vous êtes le héros!

Si cette chronique ou ce livre vous a plu, rendez-vous sur "Et soudain tout change" ou "Complètement cramé" du même auteur. Vous pourriez également apprécier "Et puis, Paulette..." ou "A Mélie sans mélo" de Barbara CONSTANTINE.
 

Bonne lecture !Signature Gloewen

 

20 juin 2013

Comme un roman de Daniel PENNAC - Avis littéraire

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un ouvrage de Daniel PENNAC datant de 1992 et intitulé : "Comme un roman". Je connaissais le titre et j’avais ce livre depuis un moment dans ma bibliothèque sans jamais l'avoir lu. C'est, maintenant, chose réparée!

Comme un roman de Daniel PENNAC - Le Coffre de Gloewen et ScratEdition Folio 1996
208 pages.

J’ai aimé ce livre parce que je m’y suis retrouvée.

Comment suis-je arrivée à la lecture? Comment suis-je tombée amoureuse des livres? Je me revois pourtant en CP dire à ma mère et à une de ses amies que je n’aimerais jamais lire, que c’était nul, que c’était trop dur…

« Relire, ce n’est pas se répéter, c’est donner une preuve toujours nouvelle d’un amour infatigable. »

Daniel PENNAL – Comme un roman
Chapitre 23.

Ce livre n’est pas un roman (comme je le croyais au début) il s’agirait plutôt d’une réflexion autour de la lecture et de l’amour que l’on peut lui vouer. Daniel PENNAC nous parle donc ici de la lecture, du rapport que l’on a avec elle, de sa découverte… Il essaye de comprendre pourquoi on peut ne pas aimer lire et propose des débuts de solution pour donner l’envie.

L’écriture est simple, très claire et le livre se lit facilement et très vite : en deux heures, il est avalé et, il faut l'avouer, il est plutôt pas mal! :)

 

J’ai interprété ce livre de la façon suivante : La lecture est un choix personnel et, peu importe la façon dont nous l’appréhendons, l’important c’est l’émotion qu’elle nous procure et que le plaisir soit là.

 

En Bref, c’est une lecture sympa et très rapide que je vous conseille! On lit différemment par la suite...

les droits imprescriptibles du lecteur par daniel pennac - le coffre de gloewen et scratLes droits imprescriptibles du lecteurs selon Daniel PENNAC
Illustrations de Quentin BLAKE
(dont on vous a déjà parlé ici pour avoir illustré Roal DAHL)

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

22 mai 2013

Tara Duncan, Tome 1 : Les sortceliers de Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN - Avis littéraire

Je viens vous présenter aujourd’hui le premier tome des aventures de Tara Duncan : Les sortceliers écrit par Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN et publié en 2003.

Encore une histoire de magie! Mais que voulez-vous? J’aime ça!

Tome 1 tara duncan couverture chez gloewen et scrat (1)   Tome 1 tara duncan couverture chez gloewen et scrat (2)
Des couvertures françaises du premier volume de Tara Duncan

nb : Je possède le livre en version poche (aux éditions Pocket jeunesse) et je dois avouer être déçue par la qualité moindre de l’ouvrage. J’ai pu constater sur plusieurs bouquins des éditions Pocket (notamment fantasy) que les pages se décollent facilement de la tranche (même sans forcer dessus, on n’est pas des bœufs) ce qui arrive plus rarement sur d’autres éditions. C’est bien dommage.


L’histoire
(pas de spoiler)

L’histoire débute… Tara'tylanhnem Duncan, dite Tara, est orpheline et habite à Tagon avec sa grand-mère Isabella, son labrador Manitou et trois domestiques. Elle vit sa vie d’adolescente avec ses deux meilleurs amis, Fabrice et Betty, mais parfois de drôles de choses se produisent lorsqu’elle a peur ou qu’elle est en colère. Sa grand-mère reste fermée sur le sujet et refuse également de parler de ses parents décédés. Que signifie tout cela?

Tome 1 tara duncan couverture chez gloewen et scrat (1)Tara Duncan, tome 1 : les sortceliers - Couverture française

Mon avis

Les personnages du livre sont intéressants mais j’aurais aimé que l’auteur aille un peu plus en profondeur dans leur description, leur caractère ou leur histoire. Toutefois, Tara Duncan et ses amis sont très attachants.

L’histoire est sympa et bien trouvée. On se prend au jeu et c’est un délice de suivre les aventures de la jeune fille dans le monde magique. Chacun dira qu’on y retrouve un petit côté Harry Potter, mais saviez-vous que ce roman a été écrit 17 ans auparavant? Le roman avait été refusé à l'époque pour être finalement édité après la grande vague HP.

(Et puis, en parlant de Harry Potter *que j’adore* il ne faut en aucun cas croire que JKR a tout inventé! Elle s’est énormément documentée sur des tas de mythologies et de légendes! Et puis, on peut également trouver d’étranges similitudes entre sa saga et le seigneur des anneaux par exemple… Après elle a mis tout ça en forme et, ça, c’est chouette puisque cela a abouti aux bouquins que l’on connait bien!!^^)

Je disais donc que l’histoire est très intéressante. Même si, par moment, je trouve que c’est un peu simple du genre : « Il se passe quelque chose, Bidule risque de mourir, il faudrait un miracle pour le sauver! Ouf sauvé c’est un prodige! » Il y en a un peu beaucoup dans la première partie du bouquin. Mais, du coup, cela a permis que l’on ne s’ennuie pas! Et puis, en même temps, il faut se rappeler que c’est un roman jeunesse qui est donc destiné aux enfants!

La plume de Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN est bourrée d’humour ce qui est très agréable. Elle a imaginé un monde très sympa avec de nombreux clins d’œil par rapport à celui dans lequel nous vivons. J’aurais aimé qu’elle le décrive un peu plus.

Tome 1 tara duncan couverture chez gloewen et scrat (1)La couverture japonaise de Tara Duncan
(le premier tome est divisé en deux)

Trouvée ici.

En bref, c’est un livre que je conseille si l’on aime l’univers magique et qu’on est un ado ou qu’on aime la littérature jeunesse. Il permet de s’évader dans un chouette univers magique et l’écriture est très abordable pour les plus jeunes. De plus, ce premier tome donne envie de connaître la suite.

Tome 1 tara duncan couverture chez gloewen et scrat (3)
La couverture américaine du premier tome de Tara Duncan.
Trouvée ici.

 Bonne lecture!Signature Gloewen

 

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