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litterature francaise
11 novembre 2014

Le miroir de Cassandre de Bernard WERBER - avis littéraire

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre de Science-Fiction que j’ai lu il y a un long moment déjà. Il s’agit du Miroir de Cassandre écrit par Bernard WERBER.

lemiroir de cassandre vdb
Le Miroir de Cassandre - Bernard WERBER
Editions VDB - durée d'écoute : 21h15


C'est parti pour la chronique!

On commence par un suicide au premier chapitre. Un homme saute d’un immeuble parisien avec à son bras une montre indiquant la probabilité de mourir. Plus il s’approche du sol et plus la probabilité augmente.

Au deuxième chapitre, on retrouve Cassandre Katzenberg, l’héroïne de l’histoire. Elle est dans le bureau du directeur de son école car elle a attaqué une de ces camarades de chambre au visage en pleine nuit. Celle-ci n’avait pas voulu la croire lorsqu’elle s’était réveillée en hurlant qu’un attentat allait se produire dans les jours à venir.
Cassandre n’a pas l’air commode et ne s’en veut pas du tout de ce qu’elle a fait. Le principal aussi bizarre, il lui parle de la signification des prénoms et de leur influence sur le déroulement de la vie des personnes qui les portent. Il lui demande si elle est un monstre...

C’est un roman à la troisième personne. Une atmosphère étrange est mise en place dès les premiers chapitres.   

L’histoire de la jeune fille aux grands yeux gris clairs est très intéressante. On est vite pris dans le roman et embarqué dans l’action. On s’attache à Cassandre, son parcours et aux différents personnages qu’elle va rencontrer. Ils sont intrigants et on a du mal à les cerner. Sont-ils bons ou mauvais? On se sent un peu perdu, comme la jeune fille en quelque sorte.
J’ai aimé suivre Cassandre, cette jeune fille qui se cherche et observer son évolution au fil des mots. Elle change petit à petit pour grandir plus zen et avec moins de rancœur.
  

Le style de Bernard WERBER est bon.  J’aime la façon dont les éléments (des éléments que l’on n’aurait même pas soupçonnés) s’imbriquent entres eux. Il a joué avec les probabilités et les paradoxes et a beaucoup utilisé les réflexions et les rêves de Cassandre. Les mots et leurs significations se mélangent, le passé et l’avenir également. L’histoire est vraiment bien trouvée, je ne m’attendais pas à une telle tournure.

Dans ce roman, il est très intéressant de prendre un autre point de vue sur le monde dans lequel nous vivons, sur les gens qui vivent dans la rue, par exemple, ou sur le gâchis ou encore sur notre façon de vivre ou de se voiler la face. J’ai aimé cette réflexion sur la vie.

 

J’ai découvert cet ouvrage en audio book (si tu veux savoir pourquoi un livre-audio, tu cliques ici) mais j’ai eu l’impression que, par moment, il doit être un peu longuet à lire. Il est parfois un peu mou et on attend longtemps avant que ça bouge vraiment (une impatience de savoir la fin?). Il y a également, de temps en temps, des trucs un peu glauques (âmes très sensibles s’abstenir) [spoiler]Par exemple, le coma dans les poupées...[/spoiler]

La version audio est excellente. Le livre est lu par Véronique GROUX DE MIERI et Hervé LAVIGNE qui s’adaptent vraiment très bien aux personnages et qui mettent le ton comme il faut. Il y a également des musiques d’ambiance qui collent aux différentes situations (un peu comme dans les films à suspens) et des bruitages. Le tout nous offre un très très bon résultat que je ne regrette pas d’avoir découvert.

  

En bref, ce n’est pas un coup de cœur mais une belle découverte que je vous conseille particulièrement en version audio (aux éditions VDB).
  

 

Remarque : J’ai lu que Bernard WERBER était beaucoup critiqué pour faire référence à ses romans passés au cours de ses histoires. Ce n’est pas quelque chose qui me choque car c’est un univers qui lui est spécifique qu’il crée. Je trouve ça même plutôt bien de rester dans un même monde. Il n’est d’ailleurs pas le seul à l’utiliser, en commençant par TOLKIEN et sa mythologie de la Terre du Milieu.

Bonne écoute!Signature Gloewen

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7 novembre 2014

Animaux à bord de Marie-Haude ARZUR - Avis littéraire

« Animaux à bord » de Marie-Haude ARZUR est le livre du jour que nous avons lu dans le cadre de l'opération "Masse critique" organisée par le site Babelio. Pour une fois, c’est un recueil de chroniques et d’histoires de la vie maritime auquel nous nous attaquons.

Nous remercions les Editions Glénat et le site Babelio pour cette découverte.

Animaux à bord - Marie Haude ARZUR
Paru aux éditions Glénat, ce livre compte 240 pages.

C'est parti pour la chronique!
   

"Perroquets, poules, chiens, chats, cochons, vaches, mais aussi charançons, puces, rats, voire girafes, zébus, caméléons ou tortues, tous ont un jour pris la mer" tel est le début du quatrième de couverture. Le livre démarre par une très intéressante et très alléchante introduction sur les animaux vus sous un aspect maritime (mascottes, animaux de mauvaise augure ou espèces diverses). Peut-être un peu trop courte par rapport à la suite car elle nous a donné envie d'en savoir plus.

On entre ensuite dans le vif du sujet avec une description des animaux rencontrés et les chroniques qui y sont associées. Ces descriptions sont partagées en deux grands thèmes :
1) La distribution des rôles
2) Portraits animaliers
puis classées en différentes catégories (oiseaux, animaux, marins, mammifères, etc...). Ceci ne rend pas la lecture facile si on le prend comme un récit et que l'on souhaite le lire d'une traite. Ce serait plutôt un ouvrage qu'il faudrait consulter à la manière d'une encyclopédie.

On oublie trop souvent ces animaux qui ont voyagé, tantôt en passagers clandestins (rats, araignées, milles-pattes...), tantôt en tant qu'aide à la colonisation d'un pays (boeufs, chevaux, poules...) ou bien encore pour peupler les parcs zoologiques (tigres, girafes...). Tous les animaux (ou presque) ont déjà navigué de force ou de gré et nous les retrouvons à travers le récit de navigateurs les ayant embarqués. Le travail de recherche au sein des différentes chroniques maritimes est remarquable et le nombre d'animaux répertoriés est vraiment impressionnant. On y apprend beaucoup de choses sur la vie à bord des navires, essentiellement depuis les voyages des premiers grands explorateurs (Magellan, Vasco de Gamma, etc...) à nos jours.

Parfois assez cocasses ces anecdotes font passer un bon moment de lecture et nous apprennent pas mal de choses. Le fait que le livre soit classé par animal est un peu dommage car on aurait parfois aimé avoir une vue d'ensemble, quelques pages, sur la vie à bord de tel ou tel navire et des animaux qui l'ont accompagnés.
  

En bref, si vous aimez les histoires maritimes et les animaux vous serez ravis car ce livre en est truffé. Un petit bémol cependant sur la classification "encyclopédique", nous aurions préféré une lecture d'un type un peu plus récit pour une lecture plus agréable.

Bonne navigation!Signature Scrat et Gloewen

28 octobre 2014

Les légumes ça me botte! de Brigitte NAMOUR - Avis

Aujourd’hui, on va vous parler d’un livre spécial puisqu’il s’agit d’un livre de cuisine. Il s’appelle « Les légumes ça me botte! » par Brigitte NAMOUR et est paru dans la collection Mango de Fleurus Editions.

les legumes ça me botte

Description :

Il est simple, bien construit et agréable à l’œil. Il l’est également à manipuler. En couleurs, les 40 recettes proposées sont réparties sur une quatre-vingtaine de pages avec des explications claires, des photos appétissantes et quelques astuces.

Comme le titre l’indique, il s’agit de recettes à base de légumes : crumbles, clafoutis, tartes, purées, mousse, galettes, boulettes, cupcakes, DIPs, etc…

  

Ce qui le différencie des autres livres de cuisine :

Les recettes qu’il propose sont simples et originales et, surtout permettent de cuisiner avec des ingrédients que l’on possède couramment chez nous. Pas besoin d’utiliser d’ingrédients saugrenus que l’on ne saura pas comment utiliser par la suite! On y trouve de quoi cuisiner facilement les légumes, des plus courants au plus originaux et de les faire apprécier aux petits comme aux grands!

  

La recette que l’on a le plus souvent réalisée :

Celle des galettes de carottes car elle nous permet d’utiliser les restes de pâtes du repas précédent et plusieurs variations sont possibles!

  

En bref, c’est un livre qu’on l’on adore et celui que l’on utilise le plus, surtout en ce moment, car il nous faut des idées originales pour cuisiner les légumes d’hiver qui arrivent de façons différentes histoire de varier les repas !

  

  

Alors, qu’est-ce-que vous mangez ce soir?Signature Scrat et Gloewen

13 août 2014

A Mélie, sans mélo de Barbara CONSTANTINE – Avis littéraire

Aujourd'hui, je vais vous parler de "A Mélie, sans mélo" écrit par Barbara CONSTANTINE (je suis vraiment vraiment vraiment en retard dans mes chroniques *oups* j’ai du mal à tenir mes bonnes résolutions de janvier).

En avant la chronique sans spoiler!!

a melie sans melo de barbara constantine
Editions Calmann-Levy : 244 pages
Editions Le Livre de Poche : 247 pages

Mélie, veuve de soixante-douze, a passé des examens médicaux et les résultats viennent d’arriver. Seulement, c’est l’été et sa petite fille va, pour la première fois, venir passer les vacances chez elle. Mélie compte bien profiter de chaque minute avec sa petite Clara, les résultats peuvent bien attendre...

Il ne faut pas se mentir, ce roman est dans la même lignée que "Et puis, Paulette..." donc, si vous ne l’avez pas aimé, passez votre chemin.

On entre dans l’histoire dès les premiers mots et c’est avec bonheur que l’on fait la connaissance des différents personnages. Le livre nous présente des petits morceaux de vie qui nous font sourire, tantôt émouvants, tantôt drôles et parfois farfelus.

Tout n’est pas toujours crédible mais c’est très agréable à lire. C’est un livre qui nous rend Bisounours. Le langage est simple, léger, parfois familier et les personnages sont attachants (peut-être auraient-ils mérité d’être un peu plus creuser mais c’est un détail et ce n’est pas vraiment ce que j’attendais de cette lecture).

On reconnaît bien le style de Barbara CONSTANTINE que j’avais découvert dans "Et puis, Paulette...". J’avais d’ailleurs l’impression de lire un peu la même histoire. Cela m’a un peu dérangé au début mais, au final, j’ai passé un délicieux moment en lisant ce roman.
(Pour info, " A Mélie, sans mélo" date de 2008 tandis que "Et puis, Paulette..." est de 2012)
  

En bref, j’ai aimé l’histoire, sa douceur et sa fraîcheur. C’est une lecture agréable, rapide et sans prise de tête que je vous conseille si vous aimé ce genre d’histoire.

    

Si vous avez lu ce livre et que vous cherchez d’autres histoires dans le même genre, je vous conseille Et puis, Paulette... du même auteur ou les romans de Gilles LEGARDINIER : Et soudain tout change, Demain j’arrête et Complètement cramé.

Bonne lecture !Signature Gloewen

19 juillet 2014

La fille du papillon de Anne MULPAS - Avis littéraire

Je reviens à vous avec La fille du papillon écrit par Anne MULPAS. C’est un livre que j’ai reçu par les éditions Sarbacane suite au concours que Herby’s book organisait pour fêter le premier anniversaire de son blog.

Aussitôt reçu, aussitôt lu! Voici donc ma chronique sans spoiler!

La fille du papillon de Anne MULPAS

Je peux déjà vous dire deux choses :

  1. J’ai englouti ce roman
  2. J’adore la couverture pleine de couleurs

Ce roman est le journal intime d’une jeune fille de 16 ans, Sloveig. Lycéenne et vivant à Reims, elle vit seule avec son père depuis que sa mère est décédée. D’ordinaire, elle déteste tous les « trucs de fille » mais elle s’est lancée après sa rencontre avec un jeune garçon qu’elle surnomme son « Monde »…

Une adolescente est censée écrire ce journal alors les mots employés sont simples et le langage parfois familier ou même "texto". Ce sont les idées écrites dans une sorte de vrac (organisé, hein) et avec des phrases courtes comme celles issues du cerveau hystérique d’une lycéenne à l’imagination débordante. Oui, je l’avoue, ça m’a rappelé… moi! *nostalgie*
On se fait très vite au style un peu original qui, par moment, ressemble à de la poésie et où les mots donnent l’impression de chanter. C’est très très agréable.

Solveig est intéressante et attachante mais j’ai un petit regret quant aux autres personnages qui sont moins travaillés. En même temps, ce sont des personnages secondaires et nous les connaissons uniquement par les yeux de la jeune fille.

C’est un roman avec de l’imagination, de la poésie mais aussi de la profondeur. L’adolescence est un stade de la vie où l'on se cherche énormément et Sloveig n’y échappe pas avec son lot d’émotions contradictoires. Elle se pose énormément de questions sur le monde, sur la vie, sur l’avenir et sur sa place. J’ai aimé les réflexions que ce livre amène et sa façon de déclencher certaines émotions suivant les situations (tristesse, joie, désespoir, rire.. .).

S’il faut vraiment trouver un défaut à La fille du papillon, je dirais les premières pages, le temps que l’histoire se mette en place, car je me demandais vers où ça allait aller. Mais j’ai été prise au jeu très vite et n’ai pas vu cette lecture passer!

 

En bref, une lecture fort sympatique que je vous conseille pour passer un bon moment. J’ai retrouvé, durant 200 pages, la lycéenne que j’étais!  

 

Je remercie chaleureusement Herby’s book et les éditions Sarbacane pour cette très belle découverte!

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

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25 juin 2014

Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine PANCOL - Avis littéraire

Aujourd’hui, je vais vous parler du roman de Katherine PANCOL : Les yeux jaunes des crocodiles (2006). Emprunté à la médiathèque, ça faisait un moment qu’il m’intriguait !

Les yeux jaunes de crocodiles de Katherine PANCOL audiolib
Editions Audiolib : 19h (Livre lu par Marie-Eve DUFRESNE)
Editions France Loisir : 714 pages
Editions Le Livre de Poche : 661 pages
Editions Albin  Michel : 651 pages

L'histoire :

*Joséphine et Antoine sont mariés et ont deux filles mais ça ne va plus vraiment entre eux.
*Joséphine vient d'une famille aisée et a une soeur dont elle est toujours restée dans l'ombre, d'ailleurs, elle reste toujours dans l'ombre de tout le monde.
*Depuis qu'Antoine a perdu son boulot bien placé et très bien payé, il y a deux ans, il ne travaille plus. Il pense qu'il retrouvera un autre travail du même niveau et ne veut pas s'abaisser à en prendre un plus bas et moins rémunéré. Il devient maussade, tourne en rond et délaisse sa famille sans s'en apercevoir. Avant il se moquait des recherches de Joséphine sur la vie des femmes au 12ème siècle, maintenant, c'est ce qui les fait vivre.
*Ils ne vont pas tarder à se séparer.

Je trouve ce roman très très lent et ennuyeux. J'ai eu du mal à me motiver à poursuivre et j'ai l'impression qu'il ne s'y passe pas grand chose. Il est pourtant simple à comprendre et parle *presque* de la vie de tous les jours. Mais c’est sous une lumière assez déprimante qu’il le fait, il faut le dire.

Les personnages sont torturés et entre les soucis d'argent, les hypocrisies et les coucheries, il est difficile de voir la vie du bon côté et d'avoir foi en la nature humaine. Peut-être est-ce dû au fait que les dernier livres contemporains que j'ai lus (Complètement Cramé, Demain j'arrête ou encore Et puis Paulette) étaient plein de bonheur, comme un concentré de joie, et m'ont rendus bisounours... Ici, c'est plutôt le contraire! Si tu es trop euphorique ou joyeux et que tu veux redescendre, c'est LE livre à lire.
  
Le résumé du quatrième de couverture nous dit : "Ce roman, c'est la vie". Je ne suis pas d'accord avec ça ou alors pas la vie du commun des mortels. Il est histoire d'argent *de beaucoup d'argent* du grand monde, d'avocats, de dirigeants de très grosses entreprises, de mode, de Stars, de Reine d'Angleterre, etc...

Pour moi, on dirait un Harlequin mais en beaucoup plus lent et en moins vrai. Même l'histoire d'amour sonne faux. Je suis déçue car la couverture pétillante et le titre rigolo me faisait espérer un autre type d'histoire! Du coup, je n'ai plus du tout envie de lire les autres livres de Katherine PANCOL (j’ai d’ailleurs rendu, sans les lire, les suites de ce roman à la médiathèque et je fuis lorsque je vois son nom)

 

Pourtant, tout n'est pas à jeter dans ce roman. Même si, dans la réalité, ils ne seraient pas très crédibles, à la longue, on finit par s'attacher à quelques uns des personnages. L'idée globale du roman n'est pas mauvaise non plus, il y a énormément de potentiel mais ça part dans tous les sens. Au collège, en cours de français, on nous aurait dit : "hors sujet". Il y a des choses qui sont développées dans ce livre mais qui n'apportent rien au récit et des personnages qui auraient plutôt mérités leur propre histoire. On s'égare un peu.

De plus, il y a trop de choses invraisemblables et toutes les actions sont très prévisibles. Je pense que c'est la façon dont l'histoire est traitée et présentée qui cloche. En fait, je crois que c'est une histoire que j'aurais envie de découvrir mais autrement, retravaillée ou par un autre auteur peut-être...


En bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à ce roman. Je l'ai trouvé lent, très déprimant et peu crédible. Ce n'est vraiment pas une lecture que je vous conseille.

Donjon book monster

La lecture de ce roman entre dans le Challenge littéraire "Dungeon Book Monster".

Session 2 : Equipe Gandalf, Niveau 1.
Session 2 : Pas de bonus pour cette attaque.

J’ai attaqué le Golem avec des bombes qui lui ont fait perdre 714 PV.  L’attaque était difficile mais ça valait le coup !

 

Edit :
Je viens de me rendre compte qu'une adaptation cinématographique est sortie sur les écrans noirs le 09 avril 2014. C'est un film de Cécile TELERMAN.
Par curiosité, j'ai regardé le casting puis la bande annonce et je dois dire que je suis agréablement surprise. Je n'ai pas du tout la même impression que pour le livre, l'histoire à l'air d'être tournée différemment et attise ma curiosité! Je vais peut-être me laisser tenter! ;)

  
Bonne lecture!
Signature Gloewen

5 juin 2014

Et puis, Paulette de Barbara CONSTANTINE – Avis littéraire

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman que j'ai lu récemment. Il s'agit du roman "Et puis, Paulette" écrit par Barbara CONSTANTINE.
(Et j'ai plein d'autres chroniques littéraires à vous écrire! J'ai pris du retard!)

Et puis Paulette de Barbara CONSTANTINE Avis littéraire
Editions Audiolib : 5h18
Editions Calmann-Levy : 306 pages
Editions Le Livre de Poche : 288 pages

 

  Ferdinand est dans sa voiture lorsqu’un chien se jette sous ses roues. Il l’évite de justesse, s’arrête et le reconnaît : c’est le chien de sa voisine Marceline. En le lui ramenant, il la découvre allongée sur son lit et une odeur de gaz règne, il la réveille à coup de claques.

Dès le premier chapitre, nous avons le sourire aux lèvres. Les personnages ont l’air sympathique et on a bien envie de les suivre pour un bout de leur histoire. C’est avec grand plaisir que l’on entre dans le livre.

Le point de vue du récit n’est pas toujours le même, nous passons d’une personne à une autre, du coup, connaissant les pensées de chacun on se rend compte des quiproquos et ça nous fait sourire.

Ce roman est un morceau de vie qui nous rend un peu Bisounours. On s’y sent chez nous. Il parle de moments simples et de petits vieux. On y rencontre une drôle d’équipe de bras cassés qui va franchement nous faire passer un bon moment. Avec leurs qualités et leurs défauts, les personnages sont très attachants et c’est avec regrets que je les ai quitté à la fin du livre.

Le langage est simple, un peu familier et léger. Je ne connaissais pas la plume de Barbara CONSTANTINE mais j’ai bien envie de découvrir ses autres livres.

J’ai découvert ce roman en version audio, il était lu par Daniel NICODEME et c’était un vrai bonheur à écouter : il a une voix fantastique et une belle façon de conter. Je vous le conseille!
  

En bref, si vous voulez passer un bon moment et vous détendre avec une jolie histoire qui fait du bien, lisez-le!

  

Et puis, comme je l’ai dans la tête à chaque fois que je pense à ce livre, voici pour vous la chanson de Yves MONTAND "La bicyclette" :

Si vous avez lu ce livre et que vous cherchez d’autres histoire dans le même genre, je vous conseille les romans de Gilles LEGARDINIER : Et soudain tout change, Demain j’arrête et Complètement cramé.

Bonne lecture !Signature Gloewen

 

17 mai 2014

Vipère au poing de Hervé BAZIN - Avis littéraire

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre Classique que vous connaissez sûrement, au moins de nom : Vipère au poing d’Hervé BAZIN.

Ce livre a été écrit en 1947 et envoyé chez l’éditeur dès janvier 1948. Son succès fût immédiat. C’est une fiction mais elle est très très largement inspirée de son enfance dans les années 1920.

Hervé Bazin Vipère au poing   Vipère au poing Hervé Bazin
Editions Grasset - 249 pages
Editions Le livre de poche
- 255 pages

Editions Naïve - 5 heures 38

Le livre commence avec une anecdote. Jean Rezeau, un petit garçon, attrape par le cou une vipère dormant au soleil. Il la tue avec sa petite main et la ramène chez lui. Sa famille et les serviteurs croyant la bête en vie sont effrayés. C’est une image mais elle dit beaucoup du livre.

Il y a ensuite une sorte de petite introduction où l’auteur nous parle de la famille de Jean, ses ancêtres et leur statut (qui ressemblent étrangement à ceux de sa famille, les noms ont à peine été modifiés). C’est un peu lent et fastidieux, il faut s’accrocher.
  

Puis, l’histoire commence enfin.

   Jean et son frère Fernand vivent avec leur grand-mère dans le domaine familial de la Belle-Angerie. Leurs parents ne vivent pas avec eux, ils sont de l’autre côté du monde en Chine. Mais tout ça va changer le jour où la grand-mère décède.
   En effet, ses parents reviennent habiter au manoir et ramènent avec eux un petit frère. La mère est sèche et autoritaire et le père effacé. Dès le premier instant, le ton est donné. Il va y avoir de nouvelles règles et elles seront dures et rigides.

Ce roman nous présente l’évolution de Jean et la façon dont il se construit dans un cadre difficile plein de haine. Paule Pluvignec, cette mère retrouvée est étroite d’esprit, autoritaire, avec de vieux principes figés et avare de sentiments. A l’instar de ses fils, nous la détestons tout de suite. Elle est souvent injuste et abusive et, même si leur père Jacques Rezeau n’est pas vraiment d’accord avec elle, il préfère se taire et éviter la confrontation.

Tout au long du livre, nous assistons à la colère et la révolte du garçon et, même s’il elle n’est pas toujours physique, il y a beaucoup de violence dans ce livre et certains passages sont difficiles. Par moment, on se trouve même mal à l’aise.

Cependant, il y a quand même quelques scènes et tournures assez drôles.

Ce n’est pas un roman facile à lire. Il est d’une autre époque et le vocabulaire a changé. Malgré cela, l’histoire reste très parlante et trouve un écho au fond de nous.

Dès qu’elle ouvre la bouche, j’ai l’impression de recevoir un pied au cul. Ce n’est pas étonnant avec ce menton en galoche.

(Hervé BAZIN – Vipère au poing)

Pour ma part, je l’ai emprunté à la médiathèque en livre audio car je n’étais pas sûr de réussir à le lire (je crois avoir déjà tenté de le lire il y a quelques années sans succès). C'est Pierre VANECK qui a prêté sa voix à l'histoire. Il était très doué pour faire passer les sentiments et les émotions.

Selon moi, c’est surtout dans le début du livre qu’il faut s’accrocher. Une fois qu’on est entré dans l’histoire, on a envie de connaître la suite car elle est très prenante et il y a beaucoup de leçons à en tirer.
  

En bref, je n’ai pas adoré ce roman mais je peux dire qu’il m’a touché. C’est un classique à lire au moins une fois dans sa vie.
  

[Spoiler] (pour ceux qui ont lu le bouquin et qui voudraient en discuter)
Dans le début du roman, on s’attache beaucoup à Brasse-Bouillon et à son frère, on est de leur côté. Face à eux, et il y a Folcoche, c’est l’ennemi, le diable en personne. A la fin du roman j’étais mal à l’aise vis à vis de Brasse-Bouillon. Folcoche, c’est l’ennemi… et Brasse-Bouillon? Finalement, c’est comme si on relativisait. Le jeune garçon a changé est n’est pas devenu un tendre. Brasse-Bouillon sait que les choses qu’il fait ne sont pas toujours bonnes mais il les fait quand même. Ils sont un peu pareils tous les deux et, par son attitude, Folcoche l’a en quelques sortes gâché. Il n’est plus que Haine.
[/Spoiler]

 

NB : Il y a deux adaptations cinématographiques de Vipère au poing (que je n'ai pas vues) :

1971 - Réalisée par Pierre Cardinal, avec Alice Sapritch ("La Vielle" dans "La folie des grandeurs") dans le rôle de Folcoche. Vipère au poing Pierre de Broca
2004 - Réalisée par Philippe de Broca, avec Jacques Villeret jouant Jacques Rezeau et Catherine Frot qui y interprète Folcoche. Vipère au poing Philippe de Broca

Bonne lecture!Signature Gloewen

25 avril 2014

Le secret des Pierres de Brigitte VAREL - Avis littéraire

Me voilà de retour avec une nouvelle chronique : Le secret des Pierres de Brigitte VAREL. J’essaye de tenir mes bonnes résolutions et ne pas trop prendre de retard (j’insiste sur le « pas trop » parce que le retard est déjà là… hem hemm).

Le secret des Pierres – Brigitte VAREL
Calmann-Lévy 2012

Voici une histoire de sorcières mais pas des sorciers comme dans Harry Potter avec leurs balais et leurs baguettes. Si c'est ce que vous cherchez, vous risquez d'être déçu. Ici, ce sont les sorcières que l’on retrouve dans les croyances populaires, les panseurs et autres rebouteux. C'est la vie, au siècle dernier, de ces "sorcières" et des paysans que le livre raconte.

Tout commence en milieu rural, en France et, plus précisément, en Chartreuse au début du 20ème siècle avec une lignée de femmes possédant un don spécial. Celui-ci est exacerbé lorsque leur prénom commence par un M et qu’elles portent la marque mais il est loin d’être une bénédiction…

Dans le livre, on est entraîné dans une sorte d’énorme malédiction. Le temps passe (on parle en générations) et on se demande quand tout cela va s’arrêter. Cette lignée de femmes, soupçonnées de pratiquée la sorcellerie avec le diable en personne, est mal vue et rejetée par la population. C'est le récit de leur combat pour s'en sortir et pour briser la malédiction.

Dans ce roman, les sentiments sont vraiment bien décrits. Il en va de même pour les différentes relations entre les personnages. D’ailleurs, on s’y attache énormément ou alors on les déteste. Certains sont là, immobiles, passifs et on aimerait qu'ils se bougent et agissent. Ils vivent de belles choses comme des choses horribles et, lorsque certains meurent sans prévenir (de mort pas toujours naturelle vous pensez bien), c’est un "choc". On ressent le vide perdre une personne à qui on était attaché et on se demande pourquoi.

Malgré cela, je lui ai trouvé quelques longueurs mais peut-être avais-je seulement hâte que s’arrête cette série de drames et cette malédiction. Je l'ai lu en deux fois avec une énorme pause entre les deux.

En fermant le livre, j’ai un sentiment assez étrange, je ne sais pas trop qu'en penser. Plein de regrets sur ce qui s’est passé et ce qui aurait pu être. Il y a un certain malaise et je n’ai pas autant adoré que les précédents livres que j’ai lu (mais c’est vrai que la barre était très très haute)!

En bref, un avis assez mitigé. Une histoire avec de bonnes idées mais un style assez lent. Pour moi, il manque un petit quelque chose à ce roman.
 

Bonne lecture!Signature Gloewen

2 avril 2014

Complètement Cramé de Gilles LEGARDINIER - Avis littéraire

Aujourd’hui, encore un livre. Oui, je vous ai dit que j’en avais des chroniques à rattraper pour tenir nos bonnes résolutions (promis on a bidouillé un peu ces derniers temps et on vous montre ça bientôt)! En plus, là, il s’agit d’un auteur dont je vous ai déjà parlé ici et dont je n’ai pas été déçue. Je veux parler de… Gilles LEGARDINIER!

Ok, trop facile, tout était dans le titre…

Eh bien, puisque vous savez, je peux maintenant vous parler de Complètement Cramé.

Chronique de Completement crame de Gilles Legardinier  

Le livre commence, on rencontre Andrew Blake. Cet anglais de la soixantaine est têtu, il refuse de venir chercher son prix et fait tourner son vieil ami Richard Ward en bourrique.

Le premier chapitre nous amène directement au milieu d’une scène, on fera les présentations plus tard! On se trouve aussitôt dans l’ambiance et on a un aperçu du personnage.

Maintenant que l’on est intrigué, le deuxième chapitre va nous permettre de faire plus ample connaissance avec le fameux Andrew. Son caractère, ses souvenirs, ses valeurs et, surtout, ce qu’il s’apprête à faire. On va reconnaitre, ici, la patte de Gilles LEGARDINIER.

Les chapitres sont courts, le livre se lit très facilement et très vite. Jusqu’au chapitre 10 à peu près c’est un chouya déprimant, légèrement maussade, un peu mélancolique. Puis, on retrouve le Andrew qu’on imagine parfaitement avec ses blagues à deux balles, sa repartie et son caractère de m… dans une une histoire rythmée!

Je me suis évidemment attachée aux personnages et j’étais triste de devoir les quitter une fois la dernière page tournée. Ils ont tous leur caractère et sont touchants. Comme dans la vraie vie, on se fait une première impression puis on apprend à les connaître. L’auteur, assurément, a énormément de talent!

Ce livre est dans la lignée de "Demain j’arrête", un peu farfelu et tellement proche de nous ("Et soudain tout change", même s’il reste frais, est un peu plus grave que les deux autres). J’ai aimé rire aux éclats toute seule derrière mon livre même si je passais pour une folle, héhé. Biensûr, tout n’est pas toujours crédible mais on aime s’imaginer que ça l’est. J'ai aussi aimé les réflexions sur la vie et sur le monde qui nous entoure. C'est vraiment un chouette bouquin!

En Bref, ce livre est une petite merveille, un coup de cœur! Une vraie bouffée d’air frais qui fait du bien au moral et qui nous fait incontestablement passer un super moment. Ruez-vous dessus!

 

C’est officiel, j’adore Gilles LEGARDINIER dans ce genre littéraire (je n’ai pas encore testé ses policiers)

 

 Si vous avez aimé Complètement Cramé, vous pourrez aussi aimer :

 

Bonne lecture!Signature Gloewen

 

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