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23 septembre 2012

Oui, les OGM sont des poisons . . .

Bonjour à tous, 

Aujourd'hui un article spécial sur le Scandale de OGM :

Le Scandale des OGM! On en parle enfin!!

 

Voici les liens et les différents articles (nous vous avons fait un copié du contenu des articles des fois qu'ils seraient supprimés et/ou censurés en cours de route) :



OMG poisons

Article paru aujourd'hui dans le Nouvel Observateur.

Lien pour y accèder :

http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

EXCLUSIF : Oui, les OGM sont des poisons

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel

Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait.

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre 2012).

Nom de code In Vivo

Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley". Bilan ? Glaçant : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur".

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.

Comparaison implacable : les rats nourris au maïs OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24e mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées contre seulement 30% chez les sans-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

Exiger des comptes

C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre ("La vérité sur les OGM, c’est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l'occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d'études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu'elles seront diffusées sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.



Article paru aujourd'hui dans Marie-Claire :

Lien pour y accèder :

http://www.marieclaire.fr/,ogm-le-scandale-revele,20123,644463.asp

OGM : le scandale révélé

Une étude effectuée sur trois ans, la plus longue jamais réalisée à ce jour, révèle les dangers effectifs de la consommation d’OGM sur l’être vivant. Les rats utilisés pour l’expérience ont tous montré des signes de mortalité accrue…

L’expérience menée par Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, provoque un véritable tollé. Elle révèle les dangers mortels liés à la consommation de maïs OGM sur le long terme. Les rats -utilisés comme cobayes- démontrent de graves séquelles allant de la surmortalité à l’apparition de tumeurs d’une grosseur hors norme : près de 10 % du poids total de l’animal ! Les images sont choquantes, les conclusions le sont encore plus.

Les Organismes Génétiquement Modifiés, notamment le maïs OGM NK603 seraient donc gravement dangereux pour l’être humain. Problème : bien que leur production soit interdite en France, leur importation est autorisée. Nous en consommons tous les jours, parfois même sans le savoir ! Ce type de maïs est par exemple présent dans nos céréales, dans l’huile de colza, les chips …et la viande (les OGM sont généralement la base de l’alimentation des animaux). Et aucun système d’étiquetage n’est prévu pour permettre au consommateur de le savoir. C’est ce que José Bové dénonce depuis des années, et le gouvernement pourrait bien, enfin, le prendre au sérieux.

Pourquoi cette étude anti-OGM est elle plus importante que les nombreuses précédentes ?

Nous avons vu passer pléthores d’études et d’expériences menées sur les OGM pour découvrir si oui ou non ils sont dangereux pour l’être humain. Pourtant, celle-ci provoque une prise de conscience encore inégalée. Les raisons de son impact sur notre société sont simples :

  • Il s’agit de la première étude impartiale menée sur le sujet.

  • C’est la plus longue expérience au monde menée à ce jour sur les OGM. Avant celle-ci, jamais l’une d’entre elles n’avait dépassé quelques mois d’expérimentation. Hors nous ingurgitons ces organismes tout au long de notre vie. Dirigée en secret sur trois années consécutives, l’étude démontre que la consommation à long terme de ce maïs génétiquement modifié peut avoir de graves conséquences.

Le gouvernement annonce des mesures d’urgences :

Les ministres Marisol Touraine (Santé), Delphine Batho (Environnement) et Stéphane Le Fol (Agriculture) ont dû réagir vite. Ils ont annoncé, ce jeudi 20 septembre, la saisie de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation et du Haut Conseil des Biotechnologies. Par ailleurs, les résultats de l’étude vont être transférés en urgence à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) pour expertise du document.



Article paru aujourd'hui dans Femme actuelle :

Lien pour y accèder :

http://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/les-ogm-nouveau-scandale-sanitaire-03464

Les OGM, nouveau scandale sanitaire ?

Un pavé dans le champ de maïs ! Une bombe qui devrait faire vaciller la toute puissante entreprise agro-alimentaire Monsanto… Une étude secrète menée pendant deux ans (nom de code "In vivo"), par le professeur Gilles-Eric Seralini, professeur de biologie moléculaire de Caen, démontre, preuves à l’appui, que le maïs transgénique est dangereux pour la santé, et encore le mot est faible, il est toxique, voire parfois mortel…

200 rats ont servi de cobayes à l’étude. Pendant un an, un certain nombre d'entre eux ont été nourris avec du maïs transgénique (le NK 603, brevet déposé par Monsanto), les autres avec du maïs normal. Résultat : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, explique le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur". Les rats nourris au maïs OGM déclenchent deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non-OGM. Au bout de deux ans, de 50 à 80 % des femelles sont touchées, contre seulement 30% chez les non OGM.

Le professeur et son équipe sont même allés plus loin, ils ont testé non seulement le maïs transgénique, mais également le maïs traité au round up, ce pesticide redoutable. Là, c’est encore plus flagrant : tumeurs mammaires, abdominales, faisant parfois 25% du poids de l’animal… Les images du documentaire qui sera diffusé sur France 5 le 16 octobre sont explicites : on y voit des rats blancs étouffés par leurs propres tumeurs. Des images parfois difficiles à soutenir..

Une enquête clandestine

Les chercheurs de l'équipe de Caen ont travaillé pendant deux ans dans la clandestinité, cryptant leur courriels, évitant de se parler au téléphone, et faisant même semblant de travailler sur une autre étude pour détourner les soupçons. Et les pressions éventuelles de la puissante multinationale Monsanto. L’enquête a été financée par les patrons de la grande distribution (Auchan et Carrefour), et la Fondation suisse Charles Leopold Mayer.

"Le grand scandale, déclare le professeur Séralini dans une interview au Nouvel Observateur, c’est que les agences sanitaires n’ont jamais exigé des industriels une étude de toxicité longue durée…" En effet, les tests, lorsqu’ils ont lieu, ne courent que sur une période de trois mois. Or, les tumeurs développées par les rats étudiés lors de l’étude "In vivo" ne sont apparues que quelques mois après le début de leur alimentation "transgénique".)

Réaction du gouvernement

Les conclusions de l'étude ont fait l'objet d'une saisine immédiate de la part des ministres Marisol Touraine, Delphine Batho et Stéphane Le Foll auprès de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES). Elles feront également l'objet d'une analyse par le Haut Conseil des Biotechnologies. Elles seront également transmises en urgence à l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments.

Pour aller plus loin :
  • Deux livres : "Tous cobayes" du Pr Gilles-Eric Séralini (Ed Flammarion) et "La vérité sur les OGM, c’est notre affaire" de Corinne Lepage (Ed. Charles Leopold Mayer)

  • Deux films : au cinéma "Tous cobayes" de Jean-Paul Jaud (sortie le 26 septembre), adapté du livre du Pr Séralini ; à la télé un documentaire diffusé le 16 octobre à 20h40 sur France 5, "Le monde en face", de Carole Gaessler, une enquête signée François Le Bayon et Clément Fonquernie qui ont suivi pendant deux ans, les expériences de l’équipe de Caen.



Paru hier dans Terrafemina

Lien pour y accèder :

http://www.terrafemina.com/vie-privee/sante/articles/17535-tous-cobayes---lenquete-choc-qui-revele-le-scandale-sanitaire-des-ogm.html

"Tous cobayes !" : l'enquête-choc qui révèle le scandale sanitaire des OGM

Il s'agit d'une véritable bombe : la revue Food and Chemical Toxicology publie une étude qui révèle les impacts désastreux des OGM à long terme sur la santé. Menée de manière quasiment clandestine par l'équipe du Français Gilles-Éric Séralini, cette enquête réalisée depuis 2006 a porté sur 200 rats nourris exclusivement au maïs génétiquement modifié. Les résultats sont glaçants.

C’est une enquête sanitaire qui ressemble à un thriller, avec tout ce que cela comporte de secrets, de noms de code et de cadavres dans les placards. Des cadavres de rats en l’occurrence. Tout commence en 2006, lorsque Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, lance une étude quasiment clandestine sur les OGM qui pulvérisera une vérité officielle : celle de l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Sous le nom de code In Vivo, l’équipe de chercheur va mener cette enquête, visant à démontrer les effets lourdement toxiques et souvent mortels sur les rats. Les résultats sont divulgués par Gilles-Éric Séralini dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (« Tous cobayes ! », Flammarion, parution le 26 septembre) et sont d’ores et déjà publiés dans la très sérieuse revue américaine « Food and Chemical Toxicology ». Des révélations détonantes, qui arrivent après plusieurs années de recherches menées dans le plus grand secret, où toute conversation téléphonique entre chercheurs était proscrite et où les mails étaient cryptés. L’équipe a d’abord dû récupérer des semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, avec la complicité d’un lycée agricole canadien, avant de les rapatrier en 2007 et de les transformer en croquettes destinées à nourrir les 200 rats du laboratoire.

Une hécatombe parmi les rats

« Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini au Nouvel Observateur, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur ». Dès le 13e mois de l’expérience, tous les groupes de rats étudiés sont touchés par des pathologies lourdes et de multiples tumeurs. Les chiffres sont clairs : les rats nourris aux OGM déclenchent de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats « non OGM » quel que soit leur sexe. Par ailleurs, au début du 24e mois, soit la fin de vie pour un rat, entre 50% et 80% des femelles sont touchées par des tumeurs, contre un tiers des non OGM. Autant de révélations glaçantes dont compte bien s’emparer Corinne Lepage, ex-ministre de l’Écologie, qui se bat depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Éric Séralini pour avoir le droit de mener des études de longue durée sur l'impact physiologique des OGM. La première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg publie un livre à paraître le 21 septembre où elle exige des comptes auprès des politiques et des experts des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles.

Rats ayant mangé OMG



Article paru sur Newsring hier :

Lien pour y accéder :

http://www.newsring.fr/planete-sciences/34-faut-il-autoriser-les-cultures-dogm-en-france/16610-ogm-corinne-lepage-evoque-un-possible-scandale-detat

OGM : Corinne Lepage évoque un possible scandale d'État

L'étude dévoilée mercredi 19 septembre démontrant les effets néfastes du maïs OGM sur les rats a rapidement fait réagir la classe politique. Cette étude était financée par le Criigen, que Corinne Lepage a créé et présidé. L'ancienne candidate à la présidentielle, qui publie le 21 septembre un ouvrage intitulé «La vérité sur les OGM, c’est notre affaire», est revenu sur ces résultats pour Newsring.

«Je ne suis pas contre les OGM, car on ne condamne pas une technologie. Je suis contre les OGM tels qu’ils existent dans le domaine alimentaire, tout simplement parce que je ne vois pas les avantages qu’ils apportent, et parce que je crains les risques qu’ils comportent», a-t-elle déclaré.

«L’étude qui a été menée sous la responsabilité de Gilles-Eric Séralini a été financée par le Criigen, association que j’ai fondée en 1998 et présidée jusqu’en 2009. Comment comprendre et justifier que ce soit une petite association qui réalise une première mondiale, alors que les États et les grands firmes semencières se sont toujours refusés à faire une telle étude, menée sur deux ans –et pas 90 jours. Les résultats de cette étude sur des rats nourris aux OGM sont très inquiétants», précise Corinne Lepage.

Si l'élue se réjouit de voir une étude enfin menée sur le sujet, elle s'inquiète au contraire des résultats. «Si les effets des OGM sur les rats, mis en lumière par Gilles-Eric Séralini, s’avéraient aussi importants aussi sur les humains, nous serions devant un scandale : depuis 15 ans, nous consommons ces OGM sans que ces études aient été faîtes» ajoute-t-elle.

De son côté, l'eurodéputé vert José Bové a rapidement réagi à l'annonce des résultats de cette étude, demandant directement «l'arrêt des autorisations de mise en culture».



Article paru sur Newsring hier :

Lien pour y accéder :

http://www.newsring.fr/planete-sciences/1234-pour-ou-contre-les-ogm/16608-ogm-jose-bove-demande-larret-des-autorisations-de-mise-en-culture

OGM : José Bové demande l'arrêt des autorisations de mise en culture

Après la publication d'une étude montrant les effets néfastes des OGM sur les rats, l'eurodéputé vert José Bové a réclamé la «suspension pure et simple des autorisations de mise en culture».

«Je demande solennellement au Commissaire européen John Dalli, chargé de la protection des consommateurs européens, de suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture accordées à la variété de maïs MON 810 de Monsanto et à la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que les autorisations d'importer du maïs et soja transgénique», a déclaré José Bové dans un communiqué, repris par le NouvelObs.com.

Des déclarations qui font suite à la publication d'une étude démontrant la dangerosité des OGM. «Cette étude montre enfin que nous avons raison et qu'il est urgent de revoir rapidement tous les processus d'évaluation des OGM. Les données fournies par Monsanto et les autres multinationales sont tout simplement biaisées et ne reposent pas sur des travaux scientifiques sérieux et fiables. Les agences nationales et européennes de sécurité alimentaire doivent réaliser de nouvelles études financées par des fonds publics pour garantir aux consommateurs européens une alimentation saine», a ajouté l'élu écologiste.

De son côté, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu'il voulait revoir les procédures d'homologation des OGM. «On va agir à l'échelle de l'Europe pour que les conditions des protocoles d'autorisation soient modifiées dans un sens beaucoup plus strict qu'aujourd'hui, pour faire en sorte qu'on tienne vraiment compte des risques qui sont encourus sur ce type d'OGM», a-t-il annoncé à l'issue du conseil des ministres.



Article paru aujourd’hui sur Le Blog Qui Dérange :

Lien pour y accéder :

http://www.zinfos974.com/blogquiderange/OGM-le-scandale--Oui-les-OGM-sont-des-poisons-_a72.html

Une étude choc démontre la toxicité des OGM

Une étude publiée par des chercheurs français relance le débat sur la toxicité des OGM.

Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM du géant américain Monsanto: une étude choc de chercheurs français relance le débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre leur culture en Europe.

Compléments : Le site du film "Tous cobayes"

“Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or les résultats sont alarmants”, résume Gilles-Eric Séralini, professeur à l'université de Caen, pilote de l'étude.

Dans le plus grand secret, les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe de rats témoins ainsi que 200 rats qu'ils ont répartis en trois grands groupes: le premier a été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité avec cet herbicide.

Le maïs était introduit au sein d'un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain.

“Le premier rat mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. La première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts”, détaille le professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur 90 jours fournies par les industriels.

L'étude devait être mise en ligne mercredi à 15H00 par la revue “Food and Chemical Toxicology ”, qui a déjà publié des études de Monsanto affirmant la non toxicité des OGM.

Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et le Roundup, deux produits commercialisés par Monsanto, c'est que les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, selon M. Séralini.

Mortalité deux à trois fois plus élevée

“Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits”, résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.

Les universitaires ont observé par exemple une mortalité deux à trois fois plus élevée chez les femelles traitées et deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes.

“A la dose la plus faible de Roundup (...) on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires”, souligne le professeur.

“Le crime, c'est que ça n'ait pas été testé avant, que les autorités sanitaires n'aient pas exigé des tests plus longs alors qu'on est à 15 ans de commercialisation des OGM dans le monde”, a commenté M. Séralini.

Selon lui, le NK603 n'avait jusqu'alors été testé que sur une période de trois mois et c'est la première fois que le Roundup est testé sur le long terme avec ses adjuvants.

L'étude n'a pas tardé à susciter de nombreuses réactions. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a plaidé pour des procédures d'homologation des OGM au sein de l'UE “beaucoup plus strictes”.

L'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), a affirmé en revanche que les “nombreuses études qui ont évalué les effets à long terme des OGM (...) n'ont jamais révélé d'effets toxiques”. Son président Marc Fellous avait été condamné en 2011 à Paris pour avoir diffamé M. Séralini qui a depuis porté plainte pour faux et usage de faux contre lui.

L'étude a coûté plus de 3 millions d'euros, financés notamment par les fondations Ceres et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme. Les fonds ont été gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), “indépendant des compagnies de biotechnologies” et dont M. Séralini préside le conseil scientifique.

 




OGM danger

 Etude publiée par la revue américaine "Food and Chemical Toxicology"

 

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